Les quelques jours passés à Singapour sont consacrés à nos petits-enfants.

Après le Nouvel An occidental, puis Tamul (Pongal), vient le Nouvel An Chinois qui nous fait entrer dans l'année du Rat. Une fois encore nous vous présentons nos meilleurs voeux : 恭祝健康、幸运,新年快乐。

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Singapour et son emblématique hôtel qui "vogue" au-dessus de Marina Bay.

Marina Bay le soir du Nouvel An Chinois.

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Notre petite-fille Sarah veut que son grand-père ne fasse qu'une bouchée du Marina Bay Sands Hotel !


       
Depuis les hauteurs de Valparai nous redescendons au niveau de la mer à proximité de Cochin.
Notre visa Touriste n'autorise que 90 jours consécutifs en Inde. Il nous faut donc sortir du pays et pour cela, nous allons faire un aller-retour à Singapour. Nos vélos resterons chez Daniel que nous avons contacté via le réseau Warmshower. Dans une dizaine de jours, nous serons revenus ici et nous reprendrons notre voyage.

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Trois sur une moto, rien de plus classique.

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Les enfants apprennent très tôt à piloter… mais ils n'ont pas encore droit au casque comme Papa.

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Un petit air de Valparaiso avec ces escaliers peints pour la fête de Pongal.

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Belle maîtrise du pinceau pour la réalisation de ce panneau publicitaire.

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Sur une feuille de bananier, un Chicken Buryani accompagné d'une Omelet Masala et arrosés d'un Lemon Juice.

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Plantation de thé et poivriers.

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La fête de Pongal est terminée, les Tea pickers ont repris le travail dans les plantations au rythme du clac-clac des cisailles.

Tea pickers vers Valparai.

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Le poivrier est une liane plantée au pied d'un arbre qui lui sert de support.

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Grains de poivre. De vert, ils passeront au blanc puis au noir.

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Une Tea factory vers le barrage de Sholayar. Ici sont traités les feuilles de thé : séchage, broyage, tri et conditionnement. Pour le thé noir, une étape de fermentation (oxydation) est ajoutée.

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Notre entrée dans l'Etat du Kerala se fait par la réserve d'Idamalayar. Une fois de plus les éléphants sont présents, nous espérons ne pas nous trouver face à une horde qui nous barrerait la route.

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Pour des raisons de sécurité, les 55 km de route qui traverse la réserve doivent être parcourus de jour seulement. Avant de nous autoriser à passer à vélo, le garde à l'entrée demande l'accord par téléphone.

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Les règles dans la réserve sont strictes. Entre autre, il est interdit de s'arrêter… ce que tout bon Indien ne respecte pas (et nons non plus !).

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Plusieurs barrages hydrauliques ont noyé des vallées de la réserve. Quel en fut l'impact sur la faune et la flore sauvage ?

Au milieu des plantations de thé.

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55 km sans pause, c'est trop nous demander !

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Les chutes de Athirappilly à la sortie de la réserve.

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Pas de tromperie sur le miel d'abeilles sauvages vendu en bord de route.

Singes dans le jardin de l'hôtel.


       
Grande descente de 40 km depuis Ooty pour nous retrouver 2000 m plus bas dans la plaine de Coimbatore, ville d'un million d'habitants que nous contournons. Nous retrouvons la chaleur avec plaisir après notre séjour en montagne. Après 3 jours à rouler sur des interminables lignes droites, un nouveau massif montagneux nous attire... et nous revoilà, masochistes que nous sommes, à peiner pour atteindre Valparai.

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Un petit temple bien coloré : le temple Angalamman à Annur.

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Une boutique de cordes.

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Les colliers de fleurs fraîches et odorantes.

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Pas de siège-moto pour les enfants, pas de casque, … et pas de code de la route non plus !

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On rencontre encore quelques voitures Ambassador. Cette voiture emblématique de l'Inde était fabriquée par la société Hindustan depuis 1957 qui n'a jamais sorti d'autres modèles. La production s'est arrêtée en 2014 (58 ans de commercialisation !).

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Pour atteindre Valparai, il faut traverser la Anamalai Tiger Reserve. A l'entrée du parc, les gardes nous informent que la route est interdite aux vélos. Ils encaissent tout de même les droits d'entrée (3,80 € x 2) et nous proposent d'appeler une voiture pour nous emmener. Nous refusons gentiment et nous leur demandons encore si nous pouvons y aller à vélo. Un dodelinement de tête, que nous interprétons comme un accord, et nous voilà en route.

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Comme son nom l'indique, de féroces tigres infestent la Anamalai Tiger Reserve. Si on en croise un, il suffit de ne pas lui donner à manger.

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40 virages en épingle à cheveux et tous sont numérotés. De quoi vous saper le moral !

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Tout fanfarons que nous sommes, nous n'en menons pas large lors de l'ascension dans le parc. En effet les éléphants sauvages sont un réel danger et font de nombreuses victimes tous les ans.
Nous n'en verrons ni la queue ni la trompe d'un seul. Ouf !

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Panneau routier interdisant les queues de poissons. Consigne jamais respectée.

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En dehors des tigres et des éléphants, le principal animal dangereux sur ces routes est le BUS. Ceux de la région sont particulièrement agressifs surtout les très vieux mâles solitaires qui cornent dans tous les virages... et souvent entre les virages également.

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A mis parcours, nous faisons une pose au village d'Attakatti. Le bistrot du coin n'est pas pimpant mais propose un bon café indien (toujours avec du lait et généralement très sucré).

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Les singes sont présents tout au long de la route. Les habitations humaines les attirent pour chaparder de la nourriture ou faire les poubelles.
Ici nous avons à faire à des macaques rhésus (Macaca mulatta) très nombreux en Asie.

Pourquoi les bébés singes ont-ils une queue ?

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Au dessus de 1000 m. d'altitude, nous retrouvons les plantations de thé.

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Les employés de plantations sont logés dans des baraquements au milieu des théiers.

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Nous voilà à Valparai à 1400 m. d'altitude.

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La ville est cernée par les plantation de thé.

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Le climat de Valparai est si bon que nous décidons d'y séjourner plusieurs jours.

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Nous sommes en pleine fête de Pongal.

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A cette occasion, les devants de porte sont décorés avec du sable coloré.
Pongal (பொங்கல்) est une fête de la moisson hindoue de plusieurs jours en Inde du Sud, en particulier dans la communauté tamoule.

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Des chèvres-Pongal !

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Nous avons la célèbre vache violette de Milka et l'Inde la vache multicolore du Pongal.


       
Venir sous les Tropiques pour se geler ! Nous sommes à Ooty, à 2270 m d'altitude. Et nous y sommes montés à la force de nos petits mollets !

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Nous traversons plusieurs réserves d'animaux sauvages. Avec un peu de chance nous croiserons un tigre du Bengale.

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La route qui traverse la réserve de Bandipur est superbe.

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Les éléphants ne doivent pas être bien loin. Une bouse fraiche témoigne de leur passage récent.

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Hormis les singes et les écureuils, les seuls animaux que nous rencontrons sont les daims.

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Un des nombreux arrêts selfy qui nous sont demandés avec le sourire.

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Des Brahmanes en pèlerinage.

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Les caféiers poussent à l'ombre des grands arbres.

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Entre Sultan Bathery et Gudalur nous sommes toujours sur des routes très agréables entre plantations de café et plantations de thé.

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Nous arrivons à Gudalur en traversant un parc national. Nous sommes déjà à 1000 m. d'altitude.

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Depuis Gudalur la route monte régulièrement pour rejoindre Ooty. Nous traversons une étonnante forêt d'eucalyptus plantée en 1967.

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Vue sur la ville de Gudalur déjà bien loin.

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Nous sommes dans la réserve de Pykara. Eléphants sauvages et tigres doivent partager l'espace avec les plantations de thé.

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Les feuilles de thé sont ramassées par les tea leaves pickers. Contrairement aux plantations du Sri Lanka où la récolte se fait à main-nue, ici une cisaille permet d'aller beaucoup plus vite.

Les pickers au travail.

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Le climat des montagnes d'Ooty est propice à la culture maraîchère : choux, carottes, radis, navets, …

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Arrêt lors de l'ascension vers Ooty pour la vue sur les Wenlock Downs.

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Ooty, 2268 m. d'altitude. Nous avons atteint la ville en gérant au mieux nos efforts.
Le train à crémaillère venant de Mettupalayam (alt 350 m.) est toujours en service depuis 1908. La voie de 45 km du Nilgiri Mountain Railway est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.

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Ooty Railway Station. Chaque compartiment des wagons de voyageurs a sa portière.

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Tropiques obligent, il fait très chaud au soleil mais la température chute à 2°C la nuit. Le bonnet est tout à fait justifié.

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Le temple Jain Shri Vasupujya Swami en marbre sculpté.

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Le temple Arulmigu Mariamman.

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Le marché d'Ooty.

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Les Indiens se saluent rarement et quand ils le font, la poignée de mains a remplacé le traditionnel Namasté.

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Cette vache reluque les boucles d'oreilles exposées par la bijouterie.

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Une des spécialités d'Ooty est le chocolat proposé par de nombreux confiseurs.

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Les maisons d'Ooty sont souvent colorées.

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Pour répondre à une question de Guy et Marie-No sur notre article du 3 janvier, les réservoirs présents sur la plupart des maisons sont alimentés par l'eau de la ville. Mais les fréquentes coupures d'eau rendent cette réserve indispensable.
A noter qu'il en est de même pour l'électricité d'où la présences de groupes électrogènes ou de batteries dans les hôtels.

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Ras-le-bol du riz ? Nous commandons une assiette de french fries qui s'avèrent immangeables.
Moralité : En Inde, on mange indien !